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    Post Loi El Khomri (Loi de Travail) [France]


    75% des Français opposés au recours au 49.3
    11/05/2016 à 18h59


    Myriam El Khomri
    Femme politique

    Myriam El Khomri.jpg

    Myriam El Khomri, née le 18 février 1978 à Rabat, est une femme politique française.
    Membre du conseil national du Parti socialiste, elle est élue
    dans le 18ᵉ arrondissement de Paris et siège .

    L'utilisation du 49.3, une mesure qui permet de faire
    adopter un texte sans vote du Parlement.


    Alors que 74% des Français sont opposés au projet de loi Travail, d'après une enquête
    Elabe pour BFMTV publiée début mai, dans notre nouveau sondage, 75% des Français
    se disent opposés au recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter
    le texte sans vote.Un passage au forceps qui déplaît: d'après un sondage Elabe
    "L'opinion en direct" pour BFMTV diffusé ce mercredi, trois Français sur quatre sont
    opposés au recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter, sans vote et
    en engageant la responsabilité du gouvernement, le très controversé projet de loi
    Travail de Myriam El Khomri.
    L'annonce, mardi, par le Premier ministre Manuel Valls de
    l'usage de cette arme constitutionnelle avait immédiatement déclenché des rassemblements
    spontanés en signe de protestation dans plusieurs villes à l'appel de Nuit debout.
    Et à l'Assemblée, si les députés de gauche ont échoué mercredi à déposer une motion
    de censure contre le gouvernement, à deux signatures près, les groupes LR et UDI ont
    annoncé de leur côté le dépôt d'une motion de censure, qui sera débattue jeudi après-midi.

    "Opposition particulièrement intense"
    Dans le détail, 75% des participants à ce sondage se disent opposés à la décision de l'exécutif
    d'en passer par cette procédure (25% "plutôt opposé", 50% "tout à fait opposé"),
    contre 25% qui déclarent y être favorables (18% "plutôt favorable", 7% "tout à fait favorable").

    "Cette opposition s’avère particulièrement intense puisque 50% des personnes interrogées par
    Elabe pour BFMTV après l’annonce de Manuel Valls à l’Assemblée nationale s’y opposent
    'tout à fait'", souligne Yves-Marie Cann, directeur des Etudes politiques chez Elabe.

    "Alors que le projet de loi suscite un rejet élevé (74% des personnes interrogées les 2-3 mai par
    Elabe pour BFMTV exprimaient leur opposition au texte), le recours à l’article 49-3 de la Constitution
    pour adopter le projet de loi Travail rencontre donc une opposition particulièrement élevée."

    Les sympathisants de l'UDI, seuls à y être favorables
    Notons ensuite que l’ensemble des principaux segments politiques sont majoritairement contre
    le 49.3 pour faire passer la loi Travail: à gauche, 66% des sympathisants y sont opposés, à droite
    et au centre, ils sont 68%, quand à l'extrême droite, 93% y sont défavorables.

    Avec 93% de répondants qui s'y disent opposés, c'est donc chez les sympathisants du Front national
    que l'opposition. Suivent les sympathisants d'Europe Ecologie-Les Verts (à 83% contre), du Front
    de gauche (à 81% contre), du MoDem (à 75% contre), des Républicains (à 68% contre), et du
    Parti socialiste (à 56% contre). Seuls les sympathisants de l'UDI sont une majorité à y être favorables,
    avec 55% de pour et 45% de contre.Sondage réalisé par Internet les 10 et 11 mai 2016 auprès
    d'un échantillon de 950 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
    Dernière modification par zadhand ; 12/05/2016 à 17h36.
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    Post Loi Travail finalement adoptée après un débat houleux à l’Assemblée nationale

    Loi Travail finalement adoptée après un débat houleux à l’Assemblée nationale

    12 mai 2016, 16:08
    17h46 CET
    Source/Reuters

    L’Assemblée nationale, après un débat sulfureux, a finalement rejeté
    la motion de censure qui nécessitait une majorité absolue de 288 votes pour
    être appliquée, alors qu’elle n’en a reçu que 246. La loi travail a de ce fait été adoptée.



    L'Assemblée nationale n'a pas voté jeudi la motion de censure déposée par la droite
    contre le gouvernement, de sorte que le projet de loi travail est adopté en première
    lecture, selon la procédure prévue par l'article 49-3 de la Constitution.

    La motion LR-UDI a recueilli 246 voix, en dessous des 288 voix -majorité absolue actuelle
    des députés- qui auraient été nécessaires pour renverser le gouvernement de Manuel Valls,
    selon les résultats annoncés au perchoir par le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS).

    Le Premier ministre, Manuel Valls, les a entendus dans l'hémicycle avec le sourire. Il a ensuite
    quitté un Palais-Bourbon placé sous très haute sécurité, compte tenu de la proximité de
    manifestations contre le projet de loi, parfois émaillées de violences.

    Le soutien à la censure est cependant plus élevé que lors des précédents engagements de
    responsabilité pour la loi Macron (234 voix en première lecture en février 2015, 198 voix en
    deuxième lecture en juin 2015).
    Comme attendu, tous les élus LR (196), quasiment tous les
    UDI (27 sur 30), et pour des raisons opposées, les dix députés Front de Gauche
    (plus un ultra-marin siégeant dans leur groupe) ont voté en faveur de la censure du gouvernement,
    lors du scrutin dans les salons attenants à l'hémicycle.
    S'y sont ajoutés deux écologistes, Isabelle Attard
    et Sergio Coronado, ainsi que deux ex-PS, Pouria Amirshahi et Philippe Noguès.

    Parmi les autres parlementaires ayant approuvé la motion figurent les deux élus FN
    Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, et
    Jean Lassalle, en retrait du MoDem.
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    Post Une justice expéditive et sévère avec les présumés casseurs

    Une justice expéditive et sévère avec les présumés casseurs

    22 MAI 2016 | PAR MICHEL DELÉAN
    Antoine Comte, l’avocat d’un des quatre jeunes écroués samedi soir
    à Paris après l'incendie d'une voiture de police, dénonce un dossier
    judiciaire construit de façon partiale et discutable.
    Son client nie toute participation aux faits.


    Parallèlement au déploiement massif de forces de l’ordre – une stratégie de maintien
    de l’ordre discutable et parfois génératrice de violences –, les incidents autour des
    manifestations contre la loi sur le travail déclenchent également une répression judiciaire
    plus que sévère de la part des parquets. Selon des sources informées, ce sont les procureurs
    eux-mêmes ou leurs adjoints (et non pas les substituts) qui se chargent actuellement de
    déclencher ou de superviser étroitement les poursuites contre tous ceux que l’on présente
    rapidement comme des « casseurs ». Et dans le même temps, les qualifications pénales retenues
    systématiquement sont les plus graves. Ainsi, à Rennes, des poursuites pour
    « association de malfaiteurs » ont été engagées par le parquet
    contre des jeunes qui avaient
    dégradé des bornes de métro.


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    Sujet fusionné.
    Dernière modification par zadhand ; 22/05/2016 à 16h04.
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    Post Les opposants au texte de Myriam El Khomri ont défilé, mardi, pour une journée de "mo

    Violents incidents à Paris pendant une manifestation contre le gouvernement, en plein Euro


    le 14.06.16 | 15h04 Réagissez

    Des centaines de personnes encagoulées ont jeté des projectiles
    sur la police pendant que des dizaines de milliers de
    manifestants protestaient mardi à Paris contre
    une réforme sociale objet depuis mars de multiples grèves et défilés.



    Les forces de l'ordre, sous pression pour l'Euro de football,
    sont régulièrementvisées dans les cortèges depuis trois mois. Elles restent
    par ailleurs sous la menace d'attaques jihadistes comme l'illustre le meurtre
    lundi d'un policier et de sa compagne dans la région parisienne.
    Depuis le 9 mars, plusieurs rassemblements ont déjà donné lieu à
    des scènes de guérilla urbaine, faisant des centaines de blessés et d'arrestations.

    Selon la préfecture de police, peu après le départ de la manifestation,
    "plusieurs centaines de personnes encagoulées" ont pris à partie les policiers,
    lançant des projectiles dans leur direction. Six personnes ont été interpellées.
    "J'ai participé à toutes les manifs depuis mars, parce que je veux vivre dignement
    et pas survivre. Je veux le retrait pur et dur (de la réforme). Ca s'arrêtera seulement
    quand il y aura le retrait", assure à Paris Aurélien Boukelmoune, 26 ans, technicien
    dans le secteur de l'énergie.
    Les syndicats, CGT en tête, ont annoncé la mobilisation
    de plusieurs centaines de milliers de personnes pour marquer leur opposition à
    la réforme du code du travail. Le pouvoir veut voir dans cette neuvième journée
    d'action un baroud d'honneur d'un mouvement social inédit sous la gauche depuis 1981.Mais à ceux qui "spéculent" sur la dernière manche de l'interminable bras
    de fer avec le pouvoir, le dirigeant de la CGT, Philippe Martinez, a promis
    une réponse historique.
    Cette centrale contestataire, qui a affrété plus de 600 cars
    dans toute la France pour rejoindre la capitale, espère aboutir à une plus grande participation que le 31 mars, journée de manifestations qui avait rassemblé près
    de 390.000 personnes dans 250 villes,selon les autorités,1,2 million selonles organisateurs.

    - La Tour Eiffel fermée -
    Des manifestations ont aussi été organisées dans une cinquantaine de villes
    de province. "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, cette société
    là on n'en veut pas", scandaient les manifestants à Lyon (centre-est).
    "La Belgique avec nous !", a crié le cortège en croisant des supporters belges
    de l'Euro. Dans la matinée, des barrages filtrants étaient signalés à Brest
    (Bretagne, ouest) et des grèves au port de Marseille (sud). Le secteur de
    l'énergie était aussi touché, avec des baisses de production dans différentes
    centrales et des lignes haute tension coupées en région parisienne, selon la CGT.

    A Paris, la Tour Eiffel a été fermée en raison de la grève d'une partie du personnel.
    Dans les chemins de fer, après 14 jours de mouvement, le taux de grévistes est
    remonté mardi à 7,3%, toutes catégories confondues, contre 4,6% la veille.
    Deux autres journées de grèves et de manifestations partout en France sont déjà
    prévues pour les 23 et 28 juin. "C'est loin d'être la dernière manif. Dans l'intérêt du gouvernement mieux vaut qu'il retire sa loi sinon on bloquera l'économie", menace
    Aurélien Boukelmoune. Un entretien est prévu vendredi entre le dirigeant de
    la CGT et la ministre du Travail, Myriam El Khomri.
    A moins d'un an de l'élection présidentielle, cette dernière grande réforme du quinquennat de François Hollande
    vise, selon le gouvernement, à apporter de la flexibilité aux entreprises pour lutter
    contre un chômage endémique (près de 10%). Elle inclut notamment un
    assouplissement de la législation sur le temps de travail en favorisant les accords d'entreprises. Pour ses détracteurs, le texte risque d'accentuer la précarisation des salariés.
    Le mouvement social s'était durci il y a trois semaines avec le blocage
    de ports, de raffineries et de dépôts de carburants, poussant la France à puiser
    dans ses réserves stratégiques de pétrole. A l'approche de l'Euro, ces actions ont
    nui à l'image de la France et au tourisme, secteur déjà plombé par les attentats de
    2015. Selon un sondage publié dimanche, une courte majorité de Français (54%) désapprouve désormais la poursuite des grèves et des manifestations. Il y a trois semaines, la même enquête avait donné un résultat exactement inverse.

    AFP
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    Post La loi Travail est loin d'être "l'électrochoc

    La loi Travail est loin d'être "l'électrochoc
    nécessaire de simplification" (Gattaz)



    AFP

    30/06/2016, 19:49

    Le président du Medef estime que le projet de loi Travail
    est "illisible" et "ne servira strictement à rien pour l'emploi".


    Le projet de loi Travail ne convient désormais plus au Medef. Pierre Gattaz,
    président de l'organisation syndicale patronale, s'est dit jeudi "très déçu"
    et "très pessimiste", au terme d'une rencontre avec Manuel Valls à Matignon,
    la qualifiant de "monument de complexité, absolument illisible pour les
    TPE-PME".
    Après le pacte de responsabilité et son impact positif sur les marges,
    "je pensais que la loi Travail définie en janvier aurait permis de faire l'électrochoc nécessaire de confiance et de simplification que les entreprises, les TPE,
    les PME attendaient", a-t-il dit, en référence à la première version du texte,
    publiée en février.
    Cette version a été largement réécrite par Matignon, après
    les vives critiques des syndicats et des politiques, qui la considéraient comme
    étant trop favorable pour l'entreprise.
    Une loi "illisible" qui "ne servira strictement
    à rien pour l'emploi"
    "Aujourd'hui nous sommes dans une version 4, je dirais
    un monument de complexité, absolument illisible pour les TPE-PME.
    Les mesures intéressantes pour les TPE-PME, notamment les plafonnements
    des (indemnités aux) prudhommes, les mesures directes comme le forfait-jour
    ou l'aménagement du temps de travail qu'on aurait pu imaginer faire directement
    avec le salarié ont sauté, et on a vu apparaître des tas de complexité dans tous
    les sens", selon Pierre Gattaz.
    "Plus personne n'y comprend rien sur le terrain et
    c'est une loi qui ne servira strictement à rien pour l'emploi, j'en suis désolé, je l'ai
    dit au Premier ministre", a lancé le patron des patrons.
    Il espère toutefois "qu'il
    y aura une lueur d'espoir pour éventuellement rajouter quelques mesures fortes,
    simples", citant le plafonnement des indemnités prud'hommales. Il a également
    redit que l'article 2, accordant la primauté de l'accord d'entreprise sur la branche
    en terme d'aménagement du temps du travail, était "la dernière chose intéressante"
    qui demeurait dans le texte.


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    Post Valls utilise à nouveau le 49.3

    Valls utilise à nouveau le 49.3

    Bonsoir , http://www.maghreb-sat.com/forum/att...95165846_n.jpg à l'occasion de l'Aid El-Fitr
    je présente mes meilleurs vœux,
    bonheur, de santé et de prospérité
    à la communauté de maghreb-Sat et de la nation arabe et islamique

    PAR CHARLOTTE CHAFFANJON/Le Point.fr
    Modifié le 05/07/2016 à 18:30
    Publié le 05/07/2016 à 18:12

    La loi El Khomri.
    Il est 15 h 12 mardi quand Manuel Valls confirme que le gouvernement
    a recours à l'article 49.3, moyen constitutionnel pour faire passer sans vote
    du Parlement comme en première lecture en mai dernier, et comme pour
    la loi Macron en 2014 – la loi réformant le Code du travail et portant le nom
    de la ministre du Travail Myriam El Khomri. Le Premier ministre est encore
    à la tribune lorsque la droite se lève comme un seul homme et quitte l'hémicycle.

    La scène est métaphorique. L'opposition a, cette fois, décidé de ne même pas
    déposer de motion de censure contre le gouvernement. Dans le fond, personne
    n'en peut plus de cet interminable débat, mais il y a plus. En se retirant,
    Les Républicains laissent encore une fois la majorité s'entredéchirer.
    Le député PS du Val-d'Oise Dominique Lefebvre n'est pas dupe, et lâche dans
    la salle des Quatre Colonnes : « Eux, au moins, ils ne sont pas cons, ils ne sont
    pas comme les frondeurs. On aurait dû faire le ménage chez les frondeurs
    depuis longtemps.Ne pas l'avoir fait, c'est ça, l'échec du quinquennat.
    Ce sont eux qui polluent le plus l'atmosphère. »

    « Il faut arrêter de jouer »
    Ces frondeurs, emmenés par le député de la Nièvre Christian Paul et l'ancien
    ministre de l'Éducation nationale Benoît Hamon, ont bataillé jusqu'au bout pour
    le retrait du texte qu'ils jugent trop défavorable aux salariés, notamment parce
    qu'il assouplit les règles encadrant la durée du temps de travail.
    Le matin même,
    en réunion de groupe, Manuel Valls a une fois de plus haussé le ton contre ce
    groupe de députés minoritaires. « Il faut arrêter de jouer, le texte est le fruit d'un
    compromis », a lancé le Premier ministre, qui citera dans l'hémicycle
    « les syndicats réformistes et les associations de jeunesse » qui ont apporté leur
    soutien au projet. Devant les députés, il cognera encore publiquement
    « Malgré les avancées, nous constatons une alliance des contraires,
    des conservatismes et de l'immobilisme. »

    La perspective d'une primaire
    Christian Paul s'agace « La brutalité du Premier ministre a ouvert les consciences
    et la question se pose sur sa capacité à gouverner. » Les frondeurs assurent que
    si le gouvernement avait accepté l'amendement du député de Seine-et-Marne Olivier Faure, ils auraient voté le texte. Ce dernier, qui a rassemblé 123 soutiens, proposait,
    pour l'article 2 sur la hiérarchie des normes, « qu'un accord d'entreprise ne puisse pas
    fixer une rémunération des heures supplémentaires inférieure à 25 % de majoration
    pour les 8 premières heures supplémentaires et à 50 % pour les suivantes ».
    Le gouvernement voulant fixer le barème à 10 %, la discussion n'a pas été possible.

    La vérité, c'est que, sous les coups de boutoir de sa propre majorité, sous la pression
    de la rue, sous les huées de la droite, François Hollande et Manuel Valls ont déjà réduit
    ce texte à peau de chagrin.Les frondeurs ont jusqu'à demain 15 heures pour déposer
    une motion de censure rassemblant 58 signatures de membres de leur groupe.
    Dans la perspective d'une primaire à gauche en janvier pour désigner le candidat à l'élection présidentielle, les esprits s'échauffent. Mais le film ressemble un peu à une rediffusion de deuxième partie de soirée. Le député des Hauts-de-Seine Jean-Marc Germain, proche de Martine Aubry et opposé au texte, ne signera pas. « On ne va
    quand même pas passer l'été à se demander si on blâme les frondeurs, si on les exclut... », soupire-t-il. Peut-être que la gauche se rendrait alors compte que l'opposition ne fait
    plus d'efforts pour l'affaiblir, tant elle se débrouille bien toute seule.

    عيد مبارك سعيد لكم و للأمة العربية و الإسلامي
    يا من احبهم في الله .. ويا من احن واشتاق اليهم كل يوم .. لا املك سوى الدعاء لكم بالصحة والعافية وللجزائر والامة الإسلامية بالخير والمن والبركات .. يارب الف رحمة على أرواح موتانا، والشفاء للمرضى واللطف بذوي الحاجة.. يارب
    Aid moubarak 2016.jpg


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    Post Le Parlement adopte définitivement la loi Travail

    Le Parlement adopte définitivement la loi Travail


    21 juillet 2016

    Le projet de loi Travail, qui a provoqué plus de trois mois de contestation
    syndicale parfois émaillée de violences, a été définitivement adopté ce
    jeudi (21 juillet) par le Parlement. Aucune motion de censure n’a en effet
    été déposée dans les dernières 24 heures. Faute d’une majorité absolue
    à l’Assemblée, le Premier ministre Manuel Valls a été contraint mercredi
    d’utiliser la procédure du 49-3, qui permet de faire adopter un texte sans
    vote si aucune motion de censure n’est déposée et adoptée. Comme lors
    de la première et de la seconde lecture, le Premier ministre a été contraint
    d’utiliser cette procédure contraignante face aux oppositions conjugées
    d’une partie de la gauche et de la totalité de la droite et du centre. Le Front
    de gauche, des écologistes proches de Cécile Duflot ainsi que les
    « frondeurs » socialistes sont hostiles à cette réforme ainsi que, pour des
    raisons opposées, les groupes Les Républicains (LR) et UDI (centriste).
    Pour la première lecture, les groupes LR et UDI avaient déposé une motion
    de censure qui avait été rejetée. Ils avaient renoncé ensuite à en déposer une
    nouvelle. « La gauche de la gauche » a tenté en vain de déposer une motion
    de censure mais n’a pu y parvenir, ne rassemblant que 56 signatures
    alors que 58 étaient nécessaires.
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